Dans le cadre de leur par­ti­ci­pa­tion aux __Assi­ses inter­na­tio­na­les du Roman__, les CE2 B nous ont con­cocté une for­mi­da­ble nou­velle pleine de fan­tai­sie et d’humour. Un remar­qua­ble tra­vail indi­vi­duel et col­lec­tif d’expres­sion écrite que leur maî­tresse vous invite à décou­vrir ci-des­sous…

Récit d’une for­mi­da­ble ren­con­tre entre Tamara, Simon et Zine­dine Zidane (récit, à pos­te­riori, selon le point de vue de cha­cun).

pour une meilleure lec­ture, vous pou­vez télé­char­ger le texte au for­mat word en cli­quant ici ate­liers_AIR.doc

Simon:
Le der­nier cha­pi­tre, c’est quand même à moi de l’écrire parce que je suis aussi un peu le héros de cette his­toire quand même ! Quand j’ai accom­pa­gné Tamara, j’étais à la fois excité à l’idée de ren­con­trer mon héros Zine­dine Zidane. (C’est tou­jours pour moi le meilleur joueur de foot­ball en France). Mais j’étais aussi très fier d’être avec Tamara. Elle m’avait fait con­fiance ! Je me sen­tais pri­vi­lé­gié, heu­reux, (amou­reux ?). Quand on est arrivé à l’hôtel, mon cœur s’est mis à bat­tre comme un fou. Je voyais mon héros de si près. J’avais la tête toute rouge. J’étais ému quand je par­lais. Je bégayais, tel­le­ment… je trem­blais ! Mais Tamara et moi étions hono­rés et ravis de ren­con­trer Z.Zidane.

Le len­de­main à l’école, quand j’ai annoncé à mes cama­ra­des que j’avais ren­con­tré Zidane en privé, ils m’ont dit que j’étais le pire des men­teurs, je leur ai mon­tré la let­tre que Tamara m’avait prê­tée ! Après l’avoir lue, ils m’ont dit :
" Waouh, on aurait bien aimé être à ta place… la chance ! Nous aussi aime­rions voir Zidane, un jour. " Depuis ce jour, Tamara était ma com­plice et mon amou­reuse… écrit par Ryhan Bachar

Tamara :
Je ren­tre chez moi, très exci­tée par la mer­veilleuse ren­con­tre que j’ai faite aujourd’hui. Je suis heu­reuse et fière d’avoir ren­con­tré quelqu’un d’aussi géné­reux et capa­ble d’écou­ter une petite fille de 10 ans. D’abord, mes parents se sont éner­vés. Ils ont dit que je leur men­tais. Ils ne m’ont pas crue. " C’est impos­si­ble que tu aies ren­con­tré Z. Zidane en privé. Une petite fille de ton âge ne peut pas ren­con­trer une vedette aussi faci­le­ment… En plus, hier, tu étais chez Simon. " Puis je leur ai mon­tré la let­tre que Zine­dine Zidane m’avait envoyée. Mes parents l’ont lue atten­ti­ve­ment !

Ils ont changé d’atti­tude peu à peu. D’abord, leurs yeux sem­blaient incré­du­les puis j’ai vu de l’émo­tion, comme une petite larme aux coins des yeux de maman. Enfin, une grande joie a tout chassé.

Au début j’étais déçue qu’on ne m’ait pas crue mais à ce moment-là je me sen­tais heu­reuse qu’on m’écoute, moi, Tamara. Heu­reuse qu’on m’ait fait des com­pli­ments. J’étais fière. Je suis allée dans ma cham­bre. A la radio, Cor­neille chan­tait : " Parce qu’on vient de loin. "

Entre mes parents et moi, depuis cette dis­cus­sion et le jour où ils ont lu ma let­tre, il y a beau­coup de com­pli­cité entre nous. Ils me par­lent de cho­ses de grands parce qu’ils ont vu que j’avais grandi. Ils ont con­fiance en moi et veu­lent m’aider à mieux com­pren­dre le monde ! Alan Diot et Evann Bour­goin

Zine­dine Zidane :
Ce soir en ren­trant chez moi, je me sen­tais très pen­sif. D’habi­tude je m’entraîne à jouer au foot avec Théo­dore. Aujourd’hui ce n’est pas le cas. Je me mets dans mon fau­teuil, j’attrape un jour­nal et je me mets à cher­cher des infor­ma­tions pour Tamara.
Théo­dore est inquiet. Et il se met à me poser des ques­tions :
- Papa ?
- Oui ?
- Pour­quoi tu ne joues pas au foot­ball avec moi ?
- Parce que j’ai fait une ren­con­tre extra­or­di­naire !
- Laquelle ?
- La ren­con­tre de deux petits enfants qui vou­laient chan­ger le monde.
- Ça, alors…Com­ment allez-vous faire ?
- Jus­te­ment, je cher­che une idée.
- Hum…Je vais t’aider papa.
- Non ! Tu es trop petit !
- Zut ! Si seu­le­ment j’étais plus grand…
- Moi ! J’ai une idée !
- Chouette ! Laquelle ?
- Je vais deman­der à pas­ser à la télé avec Tamara pour dire des poè­mes et con­vain­cre les gens de vivre en paix. Jodie Theillier

Le soir en entrant chez moi je me fau­file jusqu’au canapé. Je suis très pen­sif, je suis mou et je regarde mes enfants comme si je regar­dais quelqu’un d’invi­si­ble tel­le­ment je suis dans la lune. Ils me deman­dent :
- Que se passe-t-il ? Tu as l’air bizarre ? Qu’est ce que tu as fait aujourd’hui ?
- J’ai ren­con­tré une enfant pré­nom­mée Tamara et alors elle m’a demandé si je pou­vais chan­ger le monde, comme je suis une star.
J’ai répondu " d’accord " et lui ai demandé son idée !
Elle m’a dit qu’elle aime­rait faire un repor­tage sur ça.
- Com­ment ont-ils fait pour te ren­con­trer ?
- Ils m’ont envoyé une let­tre.
Je leur ai répondu, car j’ai été ému et je ne le regrette pas, car j’ai passé un mer­veilleux moment. Joseph Nguyen

Je ren­tre chez moi les yeux dans le vide. D’habi­tude je joue avec mes enfants, mais là je m’écroule dans mon lit ! Je repense à ce que Tamara (cette petite fille si tou­chante) m’a dit.
Sou­dain mes enfants frap­pent à la porte :
- Tu ne joues pas avec nous ce soir ?
Ma fille est sou­vent curieuse. Mais ce soir je ne l’écoute pas. Ma tête est ailleurs. Je réflé­chis encore. Elle insiste, elle ajoute :
- Que s’est-il passé pour toi aujourd’hui pour que tu sois dans un tel état, papa ?
- Rien… pour­quoi ?
- Tu es tout mou…alors que nor­ma­le­ment tu aimes bou­ger. Là, tu es silen­cieux. "
Alors, je me suis dit qu’il fal­lait tout leur expli­quer.
- C’est que je réflé­chis à ce que Tamara m’a dit.
- C’est qui Tamara ?
- C’est une petite fille qui a 10 ans. Je l’ai vue aujourd’hui et elle m’a vrai­ment tou­ché.
- Pour­quoi t’a-t-elle tou­ché ?
Je lui réponds avec un grand sou­rire plein d’amour.
- Parce qu’elle est cou­ra­geuse. Elle m’avait écrit une let­tre très sen­si­ble pour me deman­der de la ren­con­trer.
-Pour­quoi vou­lait-elle te ren­con­trer ?
-Pour me dire tout ce que Simon et elle vou­laient chan­ger.
Et toute la soi­rée, mes petits curieux me posent des ques­tions sur ce que je pou­vais (pour­rais ?) faire pour aider Tamara et Simon. Manon Graça

Demain, Tamara aura 100 ans…
À 10 ans, elle pen­sait que un jour, 10 ans et 100 ans étaient les trois moments impor­tants d’une vie…++ Voilà, demain, j’aurai 100 ans…
À 10 ans, je me disais que c’était un des âges les plus impor­tants de la vie. Désor­mais je suis vieille et fati­guée. Mes os sont fra­gi­les et me font sou­vent mal. Je n’arrive plus à faire cer­tai­nes cho­ses, par exem­ple je n’arrive plus à me plier. C’est com­pli­qué d’enfi­ler un col­lant. Je ne sais plus m’allon­ger cor­rec­te­ment, je dors très mal…
Mes sou­ve­nirs s’effa­cent et ma mémoire " s’embrouille… " Main­te­nant, j’ai tout le temps de pen­ser aux bel­les années de ma jeu­nesse. Cheima Bou­ghamni

Tout au long de ma vie, j’ai aidé les gens. À 10 ans je rêvais d’être pré­si­dente de la Répu­bli­que.
En gran­dis­sant, j’ai fait des étu­des de méde­cin fina­le­ment ! J’aimais soi­gner les gens, les écou­ter. J’étais géné­reuse et heu­reuse. Je suis par­tie plu­sieurs années en Afri­que pour soi­gner les gens pau­vres. De retour en France, je me suis mariée. J’ai eu deux enfants qui ont eu deux enfants à leur tour.
Je suis donc une arrière-arrière-grand-mère com­blée, aujourd’hui. Cla­risse Tala­zac

Je me sou­viens encore com­bien, à dix ans je vou­lais tout chan­ger : ces­ser les guer­res, empê­cher qu’il y ait des orphe­lins… J’étais idéa­liste et révol­tée !
Peu à peu, au fil des ans, j’ai com­pris que je ne pou­vais pas chan­ger le monde entiè­re­ment.
J’ai appris que le monde était plus com­pli­qué que je ne l’avais ima­giné et que les peu­ples n’étaient jamais d’accord entre eux…

Au fil des ans je suis deve­nue plus réa­liste, même si je con­ti­nuais à m’inves­tir dans des asso­cia­tions, à la mai­rie de mon vil­lage. J’ai tou­jours cher­ché à ce que les gens soient atten­tifs aux autres.


C’est dif­fi­cile ! Mes sou­ve­nirs s’effa­cent et ma mémoire s’embrouille… Ambrine Boua­mari

Après leur ren­con­tre, Tamara et Zine­dine Zidane mènent ensem­ble des pro­jets pour amé­lio­rer le monde…

A - Et puis il s’est passé quel­que chose d’extra­or­di­naire…

Grâce à la renom­mée de Zine­dine Zidane, j’ai décou­vert com­ment était un pla­teau de télé­vi­sion.
J’étais un peu stressé, mais quelqu’un est venu vers moi et m’a dit " Ca va bien se pas­ser. "
En plus, ils m’ont amené un micro.
Je suis entrée sur le pla­teau. J’étais impres­sion­née par le nom­bre de camé­ras. J’ai parlé avec Zine­dine Zidane. Nous avons annoncé : " Nous som­mes là, afin que tous les enfants du monde étu­dient en classe au lieu de tra­vailler comme des adul­tes. "

Au début de l’émis­sion, j’étais très impres­sion­née : le micro, la caméra, le monde des adul­tes…Je me sen­tais un petit peu célè­bre mais j’étais stres­sée en même temps !
Puis, j’ai com­mencé à par­ler au micro et j’ai dit : " Vou­driez-vous bien nous aider à sau­ver les enfants du monde qui sont exploi­tés afin qu’ils étu­dient au lieu de tra­vailler. "

Lors­que nous avons quitté le pla­teau, Zine­dine Zidane et moi, je lui ai dit gran­de­ment merci.
Mes parents m’atten­daient. Ils m’ont souri : " Ce que tu as fait à la télé­vi­sion était géné­reux, nous som­mes fiers de toi. "
Je suis allée me cou­cher et j’ai pensé que ce que j’avais fait était superbe pour la pla­nète. Et je me suis endor­mie. Maxime Bru­net et Hugo Phi­lip­part

B- Et puis avec Zine­dine Zidane, il s’est passé quel­que chose d’extra­or­di­naire.

Il a orga­nisé une récep­tion où il a invité ses copains foot­bal­leurs : Messi, Ronaldo, Kakà, Llo­ris, Bas­tos, Des­champs, Niang, Gour­cuff, Park, Bou­de­bouse, Tor­res …
J’étais inti­mi­dée puis petit à petit j’ai com­mencé à par­ler. J’ai osé m’appro­cher de Bas­tos.
Je lui ai demandé un auto­gra­phe. À ce moment-là, un jour­na­liste m’a prise en photo.
Le len­de­main, j’étais dans le jour­nal.

On a récolté, ce soir-là, beau­coup d’argent. Même si l’on ne va pas tout chan­ger dans le monde, on va quand même réduire la pau­vreté en France. Hugo Cour­tois

C- Et puis il s’est passé quel­que chose d’extra­or­di­naire…

Après avoir parlé avec Zidane, il a con­tacté des amis chan­teurs comme Patrick Bruel, Cor­neille et J.Hal­ly­day…
Il a donc orga­nisé un grand con­cert pour récol­ter de l’argent qui serait reversé aux plus pau­vres.
J’ai eu de la chance d’assis­ter à ce con­cert.
Jamais je ne l’oublie­rai!
On m’a fait mon­ter sur scène ! J’étais étour­die par toute cette foule, la cha­leur des spots…
J’ai même chanté la chan­son de Cor­neille avec lui.
J’étais folle de joie.
Et là, Zidane m’a remer­ciée publi­que­ment de lui avoir donné cette idée.
À la fin du con­cert, j’ai invité Zidane chez moi, et là, devant mes parents, il m’a remer­ciée du fond du cœur. Gré­gory Isquierdo et Haris­ton Gbasse

D- Et puis il s’est passé quel­que chose d’extra­or­di­naire…

Zine­dine Zidane m’a accom­pa­gnée sur un pla­teau de télé­vi­sion. On y a parlé de la pau­vreté en France. J’étais heu­reuse et fière d’être à côté de cette grande star. J’ai pu pro­po­ser des idées.
Par exem­ple, j’ai pu pro­po­ser que les mai­sons vides soient habi­tées par des gens sans loge­ment.
Puis Zine­dine a voulu me remer­cier. Il a dit en direct sur le pla­teau : " J’aime bien Tamara car elle est pleine d’idées et pleine d’éner­gie. Elle m’a fait com­pren­dre que nous les adul­tes, nous étions par­fois un peu égoïs­tes et ren­fer­més sur nous même. "
Cette expé­rience m’a aidée à gran­dir. Elle m’a aidée à ne plus être timide. Mathys Mar­ti­non

E- Tamara pro­pose à Zine­dine Zidane de pré­fa­cer un recueil de poè­mes et ban­des des­si­nées qu’elle aura écrit avec ses cama­ra­des de classe afin d’ouvrir le cœur des hom­mes sur les pro­blè­mes de la pla­nète et ainsi amé­lio­rer le monde.

PRÉ­FACE

Je suis très heu­reux et très honoré de pré­fa­cer ce recueil de poè­mes, chan­sons et autres écrits. Cette petite Tamara âgée de 10 ans m’a tou­ché. L’idée qu’une enfant veuille chan­ger le monde m’a épaté. Ça m’a tel­le­ment ému que j’ai eu envie de l’aider à amé­lio­rer le regard des hom­mes sur le monde. C’est pour cela que si ma renom­mée per­met d’aider Tamara, je le fais avec grand plai­sir. Lors­que je serai invité sur un pla­teau de télé­vi­sion, je lirai un de ces poè­mes et je pré­sen­te­rai ce livre. Ces poè­mes pleins de tris­tesse, d’amour et de pudeur don­nent l’espoir de vivre en paix. Zine­dine Zidane (écri­ture col­lec­tive)

La mort

Quand les enfants ver­ront
Le sang de leurs parents
Ils tom­be­ront
En san­glo­tant

Quel gâchis
Tout ce sang
D’inno­cents

Les armes
Font la mort des âmes

Avoir le pou­voir pour empê­cher ça…
Ce serait extra
Si nous, enfants, étions magi­ciens
Nous ferions que la guerre
Soit réduite à…
à la paix
La Paix,
C’est le calme
La liberté de pen­ser
Le bien
Le bon­heur …
Ce bien si pré­cieux
À nous
de le res­pec­ter


Emi­lia Ramalho et Ambre Monasri

La guerre

Si triste
Si injuste
Si déses­pé­rante
Si meur­trière
Si ter­ri­ble

La guerre
Qui nous peine
Qui nous effraie
Qui nous divise

Aux oreilles de
Tou­tes ces guer­res
On veut hur­ler
Paix
Espoir
Ouver­ture
Amour
Et enfin
Finie la haine
Afin d’espé­rer la paix

Camille Com­pa­gnon-Bailleux et Lisa Man­cilla

L’orphe­lin

Si l’on avait peur dans le noir,
Si l’on ne se sen­tait pas pro­tégé,
Si l’on était perdu,
Si l’on était perdu dans le noir,
Si l’on était séparé,
Si l’on était séparé de ceux que l’on aime,
Si la terre sem­blait vide,
Si l’on n’avait plus d’amour solide,
L’amour de ses parents…
Orphe­lins
On sen­ti­rait ce que res­sen­tent les orphe­lins.


Manon Graca

Pau­vreté
Vivre sans toit
Dor­mir dehors
Par­fois avec ses enfants
Quelle tris­tesse !

S’habiller,
Avec des vête­ments,
don­nés, usés,
par­fois déchi­rés,
Quelle gêne !

Ces gens
Aime­raient,
Être aidés, écou­tés,
Et avoir aussi
Une vie meilleure !


Raoua Bou­ras

La pau­vreté

Il est par­fois jugé, rejeté
Obligé de fouiller
Obligé de men­dier
Obligé de voler

Le pau­vre

Il se sent
Sou­vent seul
Il se sent par­fois hon­teux
Il se sent triste

Le pau­vre

Alors par­fois
Il chante
Il danse
Il joue des ins­tru­ments
Il boit un petit coup

Le pau­vre

Pour oublier sa soli­tude
L’espace d’un ins­tant…

Édouard

Les sol­dats

Les sol­dats
qui font la guerre
Les sol­dats
qui détrui­sent tout
Les sol­dats
qui obéis­sent aux ordres
sans envie ni plai­sir
avec tris­tesse par­fois …

Les sol­dats
qui sont bom­bar­dés
Ceux-là mêmes qui tuent
ont peur d’être tués
La mort les effraie
elle les fait cau­che­mar­der
ou par­fois…
per­dre la rai­son.

Maéva Amsel­lem

La paix revient à la vie

La guerre qui recrute,
La guerre qui se pro­page,
La guerre qui tue,
La guerre qui détruit,

Com­ment sur­vi­vre
quand on est sous les bom­bes ?

On vou­drait…
On vou­drait hur­ler
On vou­drait s’enfuir
On vou­drait se cacher…

Puis on finit
par agi­ter
un bras
avec un dra­peau blanc
dans la main.

Klau­ren­cia Coma et Enti­sar Jabeira