Bonjour, nous sommes les Ce2 A.Nous avons  travaillé avec Delphine Perret.Nous avons lu Mademoiselle Lisa, Le moustachu, Moi le loup et les vacances avec pépé, Le peuple des sardines, Toutou tondu et Oncle Hector.Nous avons écrit nos histoires individuellement ou en groupe de deux,  trois ou quatre enfants.Nous avons également  illustré nos histoires en essayant  de nous inspirer des dessins de Delphine. 

Qu’avons-nous écrit ? Nous  nous sommes lancés dans quatre pistes d’écriture différentes.

Première piste : Delphine nous a proposé d’imaginer des voyages dans différents pays du monde.

Deuxième piste : Certains enfants ont mené des enquêtes palpitantes sur de mystérieux personnages.

Troisième piste : Delphine nous a conseillé d’inventer des bêtises que le loup aurait pu faire, à la mer. Le maître a proposé à deux élèves de rendre très méchant ce loup d’habitude si gentil. 

Quatrième piste : Des élèves ont écrit des histoires sur des sardines qui gigotaient sur la place de notre école et qui avaient beaucoup à raconter…

 Nous avons particulièrement aimé lire  les livres de Delphine Perret, travailler ensemble pour écrire nos histoires et nous entraîner à les lire pour vous les présenter aujourd’hui. Nous avons par contre trouvé difficile de nous mettre d’accord sur les idées surtout dans le groupe de quatre.

 Nous allons maintenant vous présenter nos textes. Nous espérons que vous allez les apprécier.

 

Pierre et la sardine

 Auteures : Soukeïna  Bouhata et Sandra Poch

 Karim jouait au loup sur la place Général André quand il aperçut quelque chose qui bougeait sur le sol. Il s’approcha, il se pencha pour voir de plus près… sous son nez un poisson gigotait. C’était une sardine…Elle semblait vouloir lui dire quelque chose…La sardine commença à lui raconter son histoire :

« La mer de Thalassa était située dans les régions du  sud. Comme il s’est mis à faire  très très chaud (à peu près 55 °C),   elle s’est transformée en  désert. Son nom a changé pour le nom de « désert de Pangée ». Tous les poissons se sont retrouvés pris dans les sables du désert. Les sardines ont essayé de remonter à la surface du sable. Actuellement, ce désert mesure au moins dix mille kilomètres carrés… Euh, bon ! Il faut que j’y aille. Je dois voir ma famille et mes amis, ils viennent juste d’être sauvés. Si je n’y vais pas tout de suite, ils vont être tués à cause des poissonniers qui veulent  les vendre à présent … et je ne les verrai plus. Oui, oui. »

***

Rue des roses, vivait un certain Pierre. Il avait vingt-sept ans. Il était géant. Il était heureux, honnête aussi. Il portait des lunettes. C’était bien évidemment un pêcheur et il aimait bien rigoler.

Le soir, en regardant sa télé en forme de poisson, il mit la chaîne 15. Il regarda les informations. Alors, il entendit le présentateur dire : « Bonjour à tous. Aujourd’hui, il est apparu un désert à la place de la mer  de Thalassa… Les inondations durent depuis dix mille ans en Irlande, Italie, Vietnam, en Syrie et en France… »

Quand Pierre entendit cela, il prit tout son matériel de pêche, pour vérifier si c’était juste. Une heure plus tard, il arriva et il vit que cela était vrai : la mer était devenue désert. Alors, il s’écria «  Crotte de bique, il n’y a plus d’eau. Je dois sauver les poissons ! »

Avec son filet qu’il avait sorti du camion, il prit les poissons. Il replaça le filet dans son camion  puis il amena chez lui petit à petit tous les poissons.

Pierre avait une maison de trente-sept étages mais il n’en utilisait que trois. Il en restait donctrente-quatre et il mit tous les poissons dans ces étages, par familles : les maquereaux, les daurades, les morues, les ablettes, les merlans, les carpes, les vairons, les thons, les anchois, les loups, les rougets et les rascasses ; sans oublier les poissons d’aquariums : les grammas, les apogons, les xiphophorus, les labroïdes et les etroplus,  ni les fruits de mers comme les  huîtres, les crabes, les crevettes grises,  les moules, les homards et les langoustes.

Il y en avait tellement qu’il en installa  partout : dans la cuvette des toilettes, dans les placards de la cuisine, dans les saladiers, à l’intérieur de  la salle de bains, dans sa commode, sous son lit,  dans des aquariums, dans des bocaux, dans de grandes caisses, dans d’anciennes grandes boîtes de livres…

Pierre était devenu super-sauveur marin !

 ***

« Au fait, ce soir à la télé, il va y avoir un reportage sur les sardines ! s’écria Karim. Tu  le  regarderas ? »

  

La rencontre étonnante de Zakariya

Auteure :  Laurelyne Barbier

 

Je jouais au loup sur la place Général André avec mes copains quand j’ai aperçu quelque chose qui bougeait sur le sol. Je me suis approché, je me suis penché pour voir de plus près… sous mon nez un poisson gigotait. C’était une sardine…Elle semblait vouloir me dire quelque chose… Je me suis dit :

«  Qu’est-ce que cette sardine fait sur cette place et pas sous l’eau ? » 

J’étais tout surpris quand elle m’a parlé comme une humaine.

« Bonjour, comment t’appelles-tu ?

              – Zakaryia, lui ai-je répondu.  Et toi, comment tu t’appelles ?

              – Je m’appelle Mouli.

              – Très joli prénom.

              – Moi, je veux remercier le Barbu qui m’a sauvée des voleurs de sardines,  dit Mouli.

       – Que c’est horrible de se faire attraper par des voleurs, heureusement que le Barbu est passé par là !dis-je.

              – Oh oui, heureusement ! Sans lui nous aurions été enlevés et serions morts à l’heure qu’il est ! 

      – Tu as eu de la chance ! Au fait, où est ta famille ? ! demandai-je.

      – Chez le Barbu, me répondit la sardine.

      – Et pourquoi es-tu là ? !

      – Parce que je voulais prendre l’air et je me suis perdue !

      – Si tu veux, je peux t’emmener chez le Barbu. Je connais son adresse. C’est mon voisin. Monte sur mon dos et c’est parti pour le voyage en trottinette jusque chez le Barbu ! »

Trente minutes plus tard.

« Nous sommes arrivés.   Viens, on va toquer à la porte ! » dis-je. 

Toc toc toc toc. La porte s’ouvrit et le Barbu sortit sur le palier.

« Bonjour, Monsieur, je vous ramène votre sardine qui s’appelle Mouli. 

         – Entre, garçon, je vais te donner de la limonade et du chocolat. Oh ! mais tu n’es pas mon voisin ?

        – Si, bien sûr !  répondis-je.

L’homme  me donna un petit goûter.

        – Tiens.

               – Merci, dis-je. Racontez-moi comment vous avez sauvé les sardines des mains des voleurs.

         – Je passais par là quand j’ai vu des pêcheurs voler les sardines. J’ai accouru et je les ai sauvées. Elles m’ont dit merci !

               – Mais comment  vous y êtes-vous pris pour les libérer ? ai-je demandé.

        – Eh bien, j’ai pris des ciseaux et j’ai coupé le filet qui les tenait prisonnières.

        – Pourquoi ont-elles voulu rester  avec vous ?

        – Elles m’ont avoué  qu’elles rêvaient de vivre chez quelqu’un dans un bocal, et pas là où il y a des requins ou tout autre danger. Voilà tout. »

Je quittai  Mouli et mon voisin en leur promettant que je viendrais leur apporter de nouveaux animaux de la mer.

 

 

Louis et son loup

Auteures : Raoua Bouras et Sonia Bekaddour

 

Le loup cherche à  prouver qu’il peut être très méchant. Louis ne le prend pas au sérieux.

 Le loup : En hiver, je  casserai  les bonhommes de neige des enfants. Je briserai leurs trottinettes.  J’éclaterai les pneus de leurs vélos. Je crèverai leurs ballons.

Louis : Tu ne peux pas, tu es trop gentil ! Et tu es timide !

 Le loup : Je mangerai  les goûters des enfants devant eux. J’éclaterai les pneus des voitures de leurs parents qui viennent les récupérer à la sortie de l’école.

 Louis : Tu ne pourras pas manger les goûters des enfants devant eux ! Tu ne pourras pas : tu es apprivoisé ! Tu n’es pas un loup sauvage !

 Le loup : Les jours de  marché, je volerai leurs fruits et  légumes aux commerçants.

Louis : Les marchands vont te jeter des courgettes dessus. Tu ne pourras pas : tu es maladroit et trop timide !

 Le loup : Je prendrai les sacs à ordures dans les camions-poubelles pour les vider et répandre  tous les déchets  sur la place.

 Louis : Tu ne le feras pas, tu es trop propre !

 Le loup : J’enlèverai les personnes âgées qui discutent tranquillement,  pour les manger !

 Louis : Tu ne peux pas ! Es-tu têtu ?! Tu as déjà commencé ton régime pour devenir mince !

 Le loup : Je peux prendre tous les papiers du directeur et les lui déchirer. Je peux voler les cahiers des enfants de CP et  arracher leurs pages. Je peux  effacer le tableau du maître et  écrire dessus : Tu sens mauvais, tu es méchant et  tu es très laid ! Dans sa classe, je peux jeter tous les livres par terre et  casser toutes ses craies.

 Louis : Tu ne peux pas : tu es trop gentil … et tu ne serais pas rigolo !!!

 

 

À la mer, le loup a commis de nombreuses bêtises …

 

Première bêtise :

Le loup était sur le bateau. Au moment où il s’approchait pour tenir la barre, celle-ci a basculé en arrière. Le loup est tombé à la renverse.La voile du bateau s’est alors décrochée et lui est tombée dessus.  Soudain, il y a eu un coup de vent.Le loup  s’est envolé avec la voile et  il est tombé  sur une île déserte.

 Deuxième bêtise :

Un jour, le loup est allé à la mer et il a voulu faire un château de sable mais pendant qu’il  creusait, il jetait plein de  sable sur les gens qui l’entouraient.  Oh  la la !  la catastrophe !

 

Les bêtises du loup

Auteure : Carla da Silva Veloso

 

Troisième bêtise

Le loup et Louis se sont disputés et comme le loup sait que Louis ne sait pas nager, il plonge dans la mer pour être en paix. Comme il adore les algues, il s’approche de l’une d’elle.  Il la touche … ce n’est pas une algue mais une étoile de mer. L’étoile lui saute à la figure et ne se décroche plus. Alors, le loup se met à courir dans tous les sens en essayant de tirer de tous les côtés sur l’animal. Et il finit par tomber et se tordre la cheville ! Quelle étoile casse-pied !

 

L’étoile casse-pied

Auteure : Viny  Moine

 

Quatrième bêtise :

Le loup croit que la patte de la pieuvre est une algue. Le loup tire la patte de la pieuvre mais l’animal ne le laisse pas faire. La pieuvre lui jette de l’encre dans les yeux. Il hurle de douleur et ne voit plus rien. Tandis que le loup avance à tâtons, comme par hasard, il tombe sur un crabe qui lui pince le pied !

 

Cinquième bêtise :

Le loup était en vacances. Il ne savait pas nager. Alors il choisit une bouée pour traverser la mer, une bouée en forme de canard. Le loup était joyeux de traverser la mer. Après tout, c’était son vœu le plus cher. Le loup rencontra un crabe mais il ne vit pas qu’il était énervé. Le crabe pinça la bouée du loup. Celle-ci se dégonfla et le loup recula dans l’eau à toute vitesse ! Notre loup était  fou de rage, mais il finit quand même par trouver une île.

 

Le loup et le crabe

Auteure : Sharon Diot

 

Sixième bêtise :

Le loup a voulu lancer la pelle à Pépé. La pelle a cassé le château de sable !

 

Septième bêtise :

Pépé a interdit d’ouvrir le parasol. Mais le loup a ouvert le parasol … et s’est envolé  à cause du vent. Et il a atterri sur la tête des vacanciers ! 

 

Huitième bêtise :

Le loup prend un tube de crème solaire pour se protéger. Les mouches aiment la crème solaire, l’une d’elles n’arrête pas de tournoyer autour du loup. Celui-ci décide de poser la crème et d’essayer d’écraser l’insecte. La mouche se pose sur le tube de crème solaire. Le loup veut écraser la mouche. Mais il écrase le tube et toute la crème se répand sur le sable. La mouche part tranquillement. Pépé a grondé le loup. Le loup n’est pas content !

 

Le loup maladroit

Auteur : Luc Bortott

 

 

L’enquête de Zoé et Rémi

Auteure : Jeanne Rozet

 

Zoé et Rémi vont au marché. Ils voient un homme bizarre. Il est marchand de fruits et de légumes.  Au début, ils ne trouvent pas ce qui cloche mais, après, Zoé dit :

« J’ai trouvé !!! Il a de si  grands pieds !  

  • Oui ! » dit Rémi. 

 Comment se fait-il  qu’il ait de grands pieds ? Comment fait-il pour marcher ? Les gens ne se moquent-ils pas de lui ? Ne l’embêtent-ils pas ? Sort-il souvent de chez lui ? 

Les enfants courent chez le marchand de carnets. Ils achètent deux carnets dorés. Ils écrivent leurs observations  sur cet homme énigmatique.

Pieds : grands

Yeux : marron noisette

Cheveux : noirs

Tenue : pantalon rouge, tee-shirt rouge, chaussures rouges

Voix : bizarre

Taille : 2 mètres ( maigre)

Les deux enfants  se dépêchent de faire les courses puis  se disent au revoir.

 

Tous les soirs, Rémi va chez Zoé, ils s’interrogent  et rapprochent leurs indices.

Un dimanche, ils se rendent chez le marchand aux grands pieds. Ils lui demandent  son prénom.

« Pierre, dit-il.

        –  Pourquoi avez-vous de grands pieds ? demande Zoé.

- J’étais clown, répond-il.

- Pourquoi avez-vous arrêté ? dit Rémi.

- La veille du spectacle,  je m’étais endormi très tard. Je n’ai pas réussi à me réveiller. Quand je me suis rendu au cirque, le spectacle était terminé et l’on m’a renvoyé. »

Rémi et Zoé rentrent chez eux, attristés par ce qu’ils viennent d’entendre.

 

Un jour, ils se précipitent vers son étal :

« Nous t’avons inscrit à une audition !!! »

Pierre sort de chez lui pour aller au gymnase Cavagnoud à son spectacle de clown.

«  Bonjour, Monsieur, êtes-vous prêt pour votre spectacle ? Je suis sûr que ce sera très réussi.

        -Bien sûr, Monsieur, ce sera réussi ! »  répond notre clown.

Et il commence son numéro.

Il a un nez de clown. Il fait bien rire avec ses immenses chaussures rouges et sa voix bizarre. À un moment, il joue de la trompette mais il joue faux !

Pierre est engagé pour le spectacle. Il remercie Zoé et Rémi en leur donnant une invitation. Nos deux détectives ont résolu l’énigme de l’homme aux grands pieds.

 

 

 

L’homme mystérieux

Auteures : Hania Djenadi et Luna Dalati

 

Nous étions sûrs qu’il y avait un « truc » bizarre avec ce type. Quand nos mamans nous demandaient d’aller faire des achats sur le marché  place Général André, nous restions les bras ballants. Un homme pareil, dans un endroit pareil, c’était un peu une crotte de souris sur un carrelage blanc. C’était étrange sur ce marché. Et ça n’avait l’air de choquer personne. Il n’y avait que mes camarades et moi qui restions la bouche ouverte… Il commençait à faire nuit comme dans un four. Mes amis étaient rentrés, quant à moi, je restai bouche bée : devant moi, il n’y avait plus personne. J’étais tout  seul. Je ne savais que faire. Je suis rentré chez moi.

Le lendemain, c’était jour de marché. Il y avait à nouveau ce monsieur étrange. Il avait une barbe et des cheveux très très longs. Et j’ai cru que c’était un voleur. Il m’a parlé bizarrement. Il m’a dit :

« Bonjour, petit, pourquoi tu me regardes ainsi? »

Je n’ai rien répondu et je suis parti.

 Un dimanche à la piscine, je l’avais remarqué sur le grand plongeoir. Il s’était ouvert le crâne quand il avait voulu faire un salto. Il était allé à l’hôpital. On lui avait posé  un plâtre. Lorsqu’il était revenu sur la place Général André, il m’avait grondé sévèrement parce que je le regardais fixement. Heureusement que mes copains étaient là. Nous n’avions rien raconté à nos parents. Nous voulions savoir seuls qui il était.

 Un jour, mes amis et moi avons vu  l’homme bizarre voler un carton entier de nourriture. Il était dans sa caravane en train de manger. Nous avons frappé à la porte. Il nous a autorisés à entrer et nous avons discuté :

« J’ai perdu toute ma famille et je n’ai plus d’argent, c’est pour cela que je vole. »

Nous avons eu pitié de cet homme. Nous sommes partis, fermement décidés à l’aider.

 

Le lendemain matin, nous sommes retournés chez lui et lui  avons demandé :

«  Avant, est-ce que vous avez eu un métier ?

-Oui, j’en avais un : j’étais joueur professionnel de poker. J’étais célèbre, jusqu’à ce que je sois renvoyé. Mon employeur d’alors m’a pris  tout mon argent, c’est ainsi que je suis devenu pauvre, expliqua-t-il. Maintenant, je travaille dans une usine mais je gagne très peu.

- Nous avons une surprise pour vous !

 - Je me demande ce que c’est, répondit le monsieur.

 - C’est un secret… On vous l’apportera  demain. »

 

Nous sommes alors allés chez le patron de l’usine où travaille notre homme. Nous lui avons demandé s’il pouvait lui permettre de retrouver son ancien travail de joueur de poker.  

« Vous cherchez  un emploi dans le  poker pour un certain  Monsieur D’Ackaire ?!  s’exclama-t-il.

- Oui, oui, c’est exact.

- Mais c’était mon élève de poker ! Nous formions un duo très connu. Nous faisions le tour du monde. Grâce à lui,  je suis devenu très riche. Puis, nous sommes partis chacun dans une voie différente.  Je n’ai pas su tous les malheurs qui lui étaient arrivés. Et j’ignorais même qu’il travaillait dans mon usine ! Il y a tant d’employés ici. Je suis d’accord pour reprendre le poker à ses côtés et  lui laisser  la première place.

- Merci, Monsieur. Vous allez venir avec nous pour lui faire la surprise.

- Oui,  d’accord. »

 

Le lendemain matin, nous nous sommes tous rendus à la caravane de Monsieur D’Ackaire.  Son ancien professeur de poker était bien costumé. Nous nous sommes écriés : « Surprise, Monsieur D’Ackaire, on a un cadeau pour vous !! »

Monsieur D’Ackaire reconnut son professeur, il était extrêmement ému. Il lui  dit :

« Tu es revenu pour le poker, mon ami. »

 

Monsieur D’Ackaire a repris le poker. Il fait  le tour du monde avec son ami  professeur. Tous les deux sont très riches à l’heure qu’il est, … grâce à nous !

 

 

Le marchand bizarre

Auteurs : Johann Boutin, Rémy David, Hugo de Sequeira, Maxime Moskalenko

 

Nous étions sûrs qu’il y avait un « truc » bizarre avec ce type. Quand nos mamans nous demandaient d’aller faire des achats sur le marché,  place Général André,  chez ce marchand de fruits, nous restions les bras ballants. Un homme pareil, dans un endroit pareil, c’était un peu une crotte de souris sur un carrelage blanc. C’était bizarre  sur ce marché. Et ça n’avait l’air  de  choquer personne. Il n’y avait que mes camarades et moi qui restions la bouche ouverte…

Je me suis acheté un cahier gris parce que c’était du sérieux. J’y ai écrit tout ce que j’avais observé. Le lendemain matin, j’ai revu le marchand de fruits  bizarre.  J’ai ressorti mon cahier et j’ai pris des notes sans me faire remarquer. Ma mère était loin. Je l’ai rattrapée. Quand je suis rentré chez moi, j’ai encore écrit de nouvelles remarques. Le lendemain matin, mon cerveau  réfléchissait encore.

 ***

 Mardi matin, à 9h08, en classe, pendant que nous recopiions une leçon, nous observions notre camarade Hugo écrire de la main gauche. Nous étions surpris.

« Hugo n’écrit pas de la main gauche ! D’habitude, il écrit de la main droite ! » dit Johann.

En sport, le maître nous a fait faire du foot. Hugo a pris le ballon de la main gauche. C’était la deuxième fois de la journée. De plus,  il ne s’était pas fait disputer. D’habitude le maître le gronde toutes les trente secondes !

 Jeudi matin, à la récréation, Hugo jouait à la toupie et Maxime se dit :

 « Mais Hugo ne joue jamais à cela ! »

Surpris, il alla voir Hugo et lui demanda :

« Pourquoi est-ce que tu joues à la toupie ? D’habitude, tu ne joues jamais à ce jeu !

 -C’est parce que je ne me sens pas bien » répondit Hugo. 

 Un jour de congé où il faisait beau, nous avons décidé d’aller sur la place Général André pour jouer à la trottinette avec Hugo. Il nous a dit qu’il avait besoin d’aller  aux toilettes. Nous l’avons attendu cinq minutes. Soudain, le marchand de fruits est sorti des WC publics, mais par contre, Hugo n’en est pas sorti ! Nous détenions la preuve que l’homme pouvait prendre l’apparence d’Hugo !

 Un matin, nous sommes allés voir ce vendeur  de fruits… Nous voulions savoir pourquoi il s’était métamorphosé en Hugo et surtout qui il était réellement.

«  Je ne peux rien vous dire les enfants, c’est top secret, » nous expliqua le monsieur.

                                                                       ***

À l’école, nous avons entendu du bruit dans le bureau du directeur.  Nous  sommes entrés mais il n’y avait personne. Soudain, Rémy a remarqué sur le mur un tableau de Louis XVI qui avait l’air d’avoir été déplacé. Maxime a regardé derrière le tableau et a vu une araignée puis ses doigts ont  senti quelque chose : c’était un bouton de la couleur du mur. Johann a dit :

« C’est peut-être un passage secret. Bizarre ! »

Maxime a appuyé sur le bouton.

« Il y a deux chemins !  s’est exclamé Rémy. 

    – On se sépare, a proposé Johann.

    – Non, ce serait trop risqué. Allons dans le tunnel de droite ! »

Nous sommes entrés dans le tunnel. Nous sommes arrivés à une patte-d’oie. Il y avait un premier tunnel  très chaud, un deuxième très froid et un troisième de température normale. Nous avons avancé  dans ce dernier et avons entendu un cri d’animal. Nous nous sommes échappés. Nous nous sommes alors dirigés  vers le tunnel très chaud. Nous y  avons entendu le cri d’un dragon. Nous nous sommes vite enfuis à nouveau. Nous  nous sommes finalement engouffrés  dans le tunnel froid. Nous avons vite mis nos gants, nos bonnets et nos écharpes. Il y faisait froid comme dans un congélateur ! Nous avons aperçu  une porte cadenassée. Rémy a dit :

«  Il faut un code, j’en ai trouvé un dans le bureau du directeur. Je l’avais noté sur mon cahier gris. Le code est 3056617336622.

     -Ok, dit Johann, je tape le code. »

 Derrière la porte, nous avons découvert un robot désactivé. Soudain, nous avons entendu un bruit de serrure. Nous nous sommes cachés. Nous avons vu le directeur entrer dans la pièce :

«  Robot métamorphe, tu as déjà  pris l’apparence du marchand de fruits puis de Hugo,  l’élève de CE2. Tu vas maintenant aller voler du pain à la boulangerie. Pour cela, tu vas prendre l’apparence du boulanger du Fournil de la Plaine. Tu n’auras qu’à voler directement les baguettes  dans le four. »

Nous avons vu le directeur appuyer sur une télécommande.  Le robot s’est métamorphosé en boulanger.

« Nous avons tout entendu, Monsieur le Directeur », nous sommes-nous écriés. 

Nous avons sauté sur le robot. Pendant ce temps, Maxime a appelé la police.

La police est arrivée et a mis le directeur et son robot en prison.

 

 

L’enquête de Mélissa

Auteures : Sarah Souleymane, Inès Tahar et Camélia Mezino

 

Mélissa a 15 ans. Elle est une adolescente intelligente. Elle aime aller à la plage  et elle adore chatter sur son ordinateur. Elle rêve plus tard d’être mangaka, créatrice de mangas. Mélissa a perdu ses parents et ses grands-parents. Elle vit dans un orphelinat. Elle aimerait tant aller en cours dans un collège ordinaire comme les enfants du quartier.

Un jour, Mélissa  croise un homme identique à  son grand-père.

 « Qui est cet homme qui ressemble tant à mon grand-père ? » se demande-t-elle.

Elle commence son enquête.

 Alors, elle part au cabinet de Mme Ziza, la voyante professionnelle de Lyon. Une fois arrivée chez Mme Ziza, elle lui demande :

« J’ai vu un homme identique à mon grand-père. Cette personne est-elle mon grand-père ? 

-Ffattends, Ffpetite, je ffvais ffactiver le globe ffmagique du destin !»

 

Mme Ziza, qui a un cheveu sur la langue,  lui dit qu’elle a vu son  grand-père en personne mais Mélissa n’y croit pas. C’est impossible !

Elle sort du cabinet de la voyante et va sur la place,  devant le  collège de son quartier. Ensuite, elle regarde tous les élèves qui sortent de leurs cours. « J’aimerais tellement aller au collège ! » soupire Mélissa. 

 

Elle demande à l’homme bizarre qui ressemble tant à son grand-père :

«  Puis-je aller au collège sous votre responsabilité ? »

Il lui tend la main et lui dit :

« Viens, prends ma  main. »

Mélissa  obéit  mais elle s’aperçoit qu’elle  traverse celle de l’homme. En lui lâchant la main, il  lui dit : «  Quand croiras-tu que je suis ton grand-père ? »

Et il s’envole comme le font les esprits. Mélissa commence alors à croire aux paroles de Mme Ziza.

 

Une autre fois, en montrant l’homme aux gens qui l’entourent, elle demande:

«  Qui est cet homme bizarre ? Est-il nouveau dans le quartier ?

  -Mais,  de quel homme bizarre parles-tu ? Mélissa, tu perds un peu la tête ! »

Les gens ne voient pas l’homme. Alors, Mélissa repense aux paroles de Mme Ziza.

 

Pour en savoir plus, la jeune fille retourne voir  l’homme qui l’intrigue. Elle essaye de le toucher mais sa main traverse de nouveau son corps.

«  Pourquoi ne peut-on pas te toucher ? » lui demande-t-elle.

L’homme ne répond pas,  et il s’envole.

 

Mélissa se pose de nombreuses questions. Elle retourne au cabinet de Mme Ziza et lui dit :

« Pourquoi l’esprit ne m’a-t-il pas répondu ?

   -Ffparce que cela se ffpeut  qu’un esprit se fftaise, n’est-ce pas ? » lui répond la voyante.

Mélissa reste bête parce que tout le monde sait que cela se peut, sauf elle.  Elle s’en va à l’orphelinat et se jette sur son lit en soupirant :

«  Pourquoi les esprits existent –ils ? Et si tout cela n’était pas arrivé ? »

 

Le lendemain, Mélissa rencontre l’esprit. Il lui demande :

«  Acceptes-tu que je t’emmène et t’inscrive au collège ?

   -Oh, oui ! merci beaucoup Grand-père, je t’adore !" »

 

Le jour-même, le grand-père inscrit Mélissa au collège. Il décide de rester au côté de sa petite-fille en classe. Personne ne le voit !

 

 

Les pays du monde

Auteur :  Zakariya Yahyaoui

 

Je voudrais partir au Maroc.

Je voudrais aller dans les gorges de Todra.

Je voudrais monter sur les chevaux et les ânes.

Je voudrais me rendre dans le désert près de Zagora.

Je voudrais aller à la plage et nager dans la mer.

Je voudrais aller visiter la mosquée inachevée de Rabat qui est si belle.

 

Je voudrais aller à Venise.

Je voudrais voyager en motonave.

Je voudrais aller pêcher des poissons dans le Grand Canal.

Je voudrais visiter le musée du Bucentaure.

Je voudrais travailler comme conducteur de taxi  sur les canaux  pour déposer les gens tout en contemplant la ville.

 

Je voudrais découvrir la Tunisie.

Je voudrais voir les artisans tourner leurs  poteries, tisser leurs tapis, assembler leurs mosaïques.

Je voudrais apprendre à forger le fer.

 

 

Mes voyages

Auteur : Jessim Toumaint

 

J’aimerais bien aller en Algérie.

Pour voir Sigousse,

Pour voir ma famille et mes copains,

Pour  caressermon petit chevreau,

Pour aller à la mosquée,

Pour visiter avec mon chameau le désert du Sahara,

Apercevoir les vipères des sables et lesgazelles  dorcas.

 

J’aimerais bien aller en Tunisie.

Pour  visiter  la plage,

Pour  regarder la mer,

Pour voir  les maisons de sable,

Pour  photographier  le désert,

Pour voir les  palmiers des oasis,

Pour faire boire  mon chameau dans l’oasis de Gafsa.

Pour visiter  la capitale Tunis

Pour y  acheter des costumes traditionnels, des djellabas et desjebbas.

 

 

Voyage en Tunisie

Auteur : Adam Ghazel

 

Je veux partir en Algérie.

Je veux aller pique-niquer à la plage.

Je veux aller au restaurant et manger du couscous.

 

Je veux me rendre en Arabie Saoudite.

Je veux aller à La Mecque

Pour faire la prière.

 

Je veux voyager en Tunisie

Pour participer aux manifestations.

Je veux monter dans les montagnes

Pour élever des moutons.

Je veux aller à Monastir.

Je veux visiter Gbeïtla.

 

Je veux aller à Hollywood.

Je veux voir comment  on fabrique les décors des films.

Je veux regarder le tournage d’un film policier.

Je veux voir comment on fait voler Superman.

 

Mes vacances

Auteur : Karim Boumediene

 

J’aimerais aller aux Etats-Unis pour faire du rodéo,

Pour voir défiler les militaires avec leur drapeau,

Pour admirer Manhattan, ses ponts et ses gratte-ciel,

Pour rendre visite à Barack Obama à la Maison Blanche.

Je veux aussi aller à Hollywood pour voir les acteurs de cinéma.

Les acteurs, les cascadeurs, les maquilleurs et les éclairagistes.

 J’aimerais être cascadeur !

 

Je veux aller en Algérie pour voir ma famille.

Au restaurant, j’irais manger du couscous et de la semoule au lait.

J’aimerais me promener dans le désert du Sahara.

 

J’aimerais me rendre en Asie et en Océanie.

Pour faire des randonnées dans l’Himalaya,

Pour visiter le quartier royal de Bangkok en Thaïlande,

Pour me baigner à Bora Bora en Polynésie française

Et pour faire une croisière dans le Pacifique.

 

Je voudrais aller en Afrique

Pour traverser le désert du Hoggar,

Pour collectionner les masques africains,

Pour dormir dans une maison de terre,

Pour sauter dans les chutes Victoria au Zimbabwe

Et pour nager dans le fleuve Casamance au Sénégal.

 

 

Mes voyages

Auteur : Gabriel Glasson

 

Je voudrais aller m’amuser  à Miami parce que là-bas les motards ne portent pas de casque. On peut y voir des Harley Davidson. Il y fait beau.

Je voudrais bronzer sur la plage et m’éclater dans les parcs d’attraction !

Je voudrais  acheter des maisons. 

Je voudrais voir des voitures. Il y en a de belles : des Lamborghini, des Porsche, des Aston Martin, des Ferrari…

 

J’aimerais m’installer à New-York. Il y a aussi de grandes voitures.

J’aimerais monter dedans.

J’aimerais aussi monter dans l’Empire State Building.

J’aimerais manger des pizzas.

J’aimerais  aller jouer au parc d’attraction de Coney Island.

Je rêverais de monter dans la statue de la liberté et d’admirer d’en haut les bateaux qui passent.

 

J’aimerais partir à Venise.

J’aimerais monter sur les gondoles et en acheter une.

J’aimerais voir les quatre cents  ponts de la ville.

J’aimerais naviguer  sur les grands bateaux.

J’aimerais goûter aux glaces des marchands ambulants.

 

 

 

Je veux visiter des pays.

Auteur : Bryan Capobianco-Soares

 

Je veux aller en Italie, pour manger des spaghetti et des lasagnes.

Je veux monter  dans les gondoles à Venise et visiter le palais Grassi.

 

Je veux aller en Espagne pour jouer à la pelote basque.

Je veux assister à  un match de football.

Je veux admirer le taureau et le toréador dans les arènes.

Je veux prendre des notes sur  le spectacle de la Saint-Firmin à Pampelune.

Je veux observer les lynx et les aigles dans le parc naturel de Doñana.

 

Je veux aller à Hollywood.

Je veux regarder le film de King Kong en 3D et comprendre comment on l’a réalisé.

Je veux monter sur la main de King Kong.

Je veux savoir comment on fait voler Superman.

Je veux apprendre comment on fabrique les décors et comment on confectionne les costumes.

Je veux voir comment on fabrique les masques.

Je veux jouer dans un film.

Je veux parler aux stars. Je me demande si elles parlent français.

Je veux gagner un oscar ou un ours d’or.

Je veux  bien un césar et une palme d’or !